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Ce n'est pas parce que c'est la crise qu'il ne faut plus investir. Voici les meilleurs conseils des invités de La Martingale ces derniers mois pour ne pas faire de faux pas.
Après deux confinements (quasi) successifs et la fermeture de nombreuses entreprises, boutiques et restaurants pendant plusieurs mois, les marchés se sont affolés, rendant sceptiques les investisseurs même aguerris.
Depuis mars, j’ai reçu de nombreux investisseurs et experts pour nous aider à y voir plus clair. Ce n’est pas parce que c’est la crise qu’il faut stopper tout investissement ou repousser à 2022 vos premiers deals.
Je vous partage ici un top des conseils de mes invités de ces derniers mois sur La Martingale, pour savoir quoi faire et ne pas faire en temps de crise :
Les Do :
# Ne pas se précipiter et laisser passer.
Rien ne sert de se précipiter parce que c’est la crise. Il y en a eu avant et il y en aura d’autres. Alors ne foncez pas tête baissée et keep calm. Si vous investissiez déjà avant mars 2020, vous savez déjà combien il est important de disposer d’un matelas de sécurité. La première chose à faire est de vous en assurer pour traverser la crise sereinement. Ensuite, attendez tranquillement l’accalmie générale. Joachim Dupont, le fondateur d’Anaxago, me le confiait d’ailleurs, “la majorité de ce qui était vrai hier reste vrai aujourd’hui”, rien ne sert de se précipiter. Il me citait la prime de risque en immobilier, par exemple, qui n’a pas changé depuis 2008.
# Reprendre sa stratégie à tête reposée et voir comment profiter de la crise.
Non, la crise n’a pas que du mauvais. Puisque de nombreuses personnes se sont mises à vendre, pourquoi ne pas analyser l’actualité et profiter de la période pour bénéficier de prix intéressants sur des actifs solides comme l’investissement locatif. Philippe Le Trung, fondateur de VIEWS+S, me le disait, depuis le confinement, les logements n’ont plus la même valeur. Les gens cherchent aujourd’hui des espaces avec des extérieurs, un bureau etc. Autant en tirer profit. Évidemment, il faut garder en tête votre stratégie de départ et ne pas changer du tout au tout. Et surtout, ne vous précipitez pas dans de nouveaux achats.
# Privilégier des marchés porteurs.
Et si pendant cette crise vous voulez continuer à investir, alors choisissez des marchés porteurs. Si ces marchés l’étaient avant la crise, il y a de grandes chances qu’ils le restent après. L’or, l’art, l’investissement locatif, ou les voitures de collection n’ont pas perdu de valeur pendant la crise : Matthieu Lamoure d’Artcurial Motocars, Arnaud Dubois d’Arnaud Dubois Associates ou encore Rafik Makhlouf de GOLDMARKET vous en parleront à merveille.
Et pour être sûr de ne pas se tromper, la première chose à faire est d’analyser le marché en vous formant aux côtés des meilleurs (en écoutant la Martingale par exemple ;)).
Les Don’t :
# Abandonner sa propre analyse et suivre les tendances générales.
Encore plus que d’habitude, l’erreur la plus commune consiste à reproduire ce que font les autres. Le fameux instinct grégaire qui nous pousse à suivre la majorité : vendre quand tout le monde vend et acheter lorsque tout le monde achète. Mes invités m’ont prévenu. On n’en tire pas forcément les meilleurs prix, voire on peut carrément se faire avoir.
Au contraire, on s’en tient à notre plan stratégique comme Yoann Lopez, créateur de Snowball, me conseillait de le faire. Et on écoute SON analyse du marché, pas celle de Monsieur tout le monde.
# Garder sa stratégie coûte que coûte sans chercher à se former.
Se former c’est important en toutes circonstances et encore plus dans les périodes de crise. Parce qu’après cette crise sanitaire arrivera le “monde d’après” dont on parle tant. Après chaque crise, de grands changements surviennent, quels seront les prochains ?
Formez-vous, analysez la période etc. L’objectif ? Adapter sa stratégie long-terme pour qu’elle aille de pair avec les changements à venir. Si vous souhaitiez investir dans l’immobilier de bureau par exemple, il faut peut-être songer à revoir vos stratégies… Dans Génération Do It Yourself, le premier podcast que j’ai créé en 2017, Clément Alteresco, fondateur de Morning Coworking, était clair sur le sujet : “L’expérience que nous avons faite du travail à distance est très positive et beaucoup d’entreprises vont le privilégier. Cela va avoir des impacts très forts sur le nombre de m2 des bureaux.”
Désormais, vous avez toutes les clefs en main pour traverser la crise en toute sérénité. Alors je compte sur vous pour sortir vainqueur de cette crise financière !
Si vous avez lu jusqu’au bout, vous avez compris toute l’importance de vous former constamment. Alors pour le faire auprès des pros de l’investissement, abonnez-vous à La Martingale et ne ratez plus la sortie des nouveaux épisodes.