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17.06.2021
#69
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Le sujet : Tout le monde en parle. Et pour preuve, vous ne comptez plus le nombre de fois où vous l’avez vu apparaître dans votre veille des derniers mois. Et pourtant l’acronyme SPAC vous semble toujours aussi obscur ?
Pour y remédier, Matthieu Stefani explore dans cet épisode l’univers des Special Purpose Acquisition Companies, encore vus pour certains comme des ovnis débarqués tout droit d’Amérique : qu’est-ce qu’une SPAC ? Comment ça marche ? Quels sont les vrais objectifs et surtout les avantages de ces entreprises dont l’unique vocation est de réaliser des acquisitions ? Qui est derrière tout ça ? Si tout cela vous semble encore trop technique, on vous le promet : à la fin de cet épisode, vous aurez vous aussi TOUT compris !
Les invités du jour : Et pour y voir plus clair, ce n’est pas un mais deux invités qui s’expriment au micro de La Martingale ! Annie Maudouit-Ridde et Jérôme Herbet exercent en tant qu’avocats dans le Cabinet Winston & Strawn. Au quotidien, ils conseillent des sociétés dans le cadre d’opérations de financement d’entreprises et participent à des opérations boursières, comme des introductions en bourse ou des offres publiques d’achat.
Au micro de Matthieu Stefani, cofondateur de CosaVostra, ils prennent le temps d’expliquer ce qui se cache derrière ces quatre lettres :
# Concrètement, un ou une SPAC (oui, on peut dire les deux !) est une structure cotée en bourse dans le but de faire une acquisition. Au départ, c’est donc simplement une enveloppe ou une coquille vide. Sa vocation est ensuite de devenir une société cotée en bourse.
# Si en 2021 en France on ne compte que 4 SPACs, aux Etats-Unis ce modèle est monnaie courante. Plus de 400 SPAC existent outre-Atlantique.
# La vie d’une SPAC se déroule en 2 temps : un premier temps pour son introduction en bourse lorsque les fondateurs ou fondatrices décident de lever de l’argent. Dans un second temps, la SPAC devient une cible opérationnelle en vue d’une acquisition . C’est ce qu’on nomme le dé-SPAC.
# Pour atteindre ce deuxième temps et trouver une cible viable, les fondateurs ont 18 à 24 mois.
# Seuls des investisseurs professionnels peuvent souscrire au SPAC. Pour tous les autres porteurs, on peut seulement investir lors du dé-SPACING.
# Il vaut mieux entrer après ce dé-SPACING pour en tirer plus d’avantages.
# Les fonds levés sont sécurisés. En cas de liquidation du SPAC, les investisseurs sont donc totalement remboursés. Seuls les fondateurs en seront impactés.
# A la fin de l’opération, un SPAC peut choisir de se retirer de la bourse. C’est par exemple le cas du groupe français Mediawan, que les invités décortiquent dans la deuxième moitié de l’épisode.
Un épisode où bon nombre d’acronymes (IPO and co) seront décryptés pour sortir du jargon économique et financier. Et où les exemples concrets, comme celui de Mediawan, permettent d’aller plus loin que la théorie. On se lance le défi de TOUT vous faire comprendre sur les SPACs, même pour les moins experts d’entre vous.
Merci à Marc Fiorentino, avec qui Matthieu avait enregistré l’épisode 53 de La Martingale, qui a permis cet épisode dédié aux SPACs.
Bonne écoute ! C’est par ici si vous préférez Apple Podcast, ici si vous préférez Google Podcast ou encore ici si vous préférez Spotify.
Merci à Anaxago d’avoir rendu possible cette sixième saison de La Martingale. Anaxago vous permet d’investir en ligne dans une large sélection d’opportunités ancrées dans l’économie réelle : startups, crowdfunding immobilier, immobilier locatif, SCPI, assurance-vie, impact. Selon vos objectifs, vous pouvez réaliser vous-même vos investissements ou choisir d’être accompagné par un gestionnaire privé.
Rendez-vous sur anaxago.com, un code promotionnel pour les auditeurs et auditrices de La Martingale vous y attend !