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Le sujet : Au sortir de la crise, la société veut renouer avec la croissance, mais pas à n’importe quel prix : le public est de plus en plus conscient des enjeux environnementaux. Les entreprises qui ont recours à des opérations de greenwashing se multiplient et il est de plus en plus difficile d’investir de façon responsable et durable. De nouveaux acteurs se mobilisent.

L’invité du jour : Joseph Choueifaty, est le cofondateur et CEO de Goodvest, la première épargne compatible avec l’Accord de Paris. Il anime également le podcast Monéthique, qui aborde les enjeux de la finance durable. Dans cet épisode, il exprime son souhait de démocratiser l’investissement socialement responsable (ISR) et de sensibiliser le public aux limites du label ISR.

Au micro de Matthieu Stefani, cofondateur de CosaVostra, Joseph Choueifaty aborde, entre autres, les points suivants :

# Même les entreprises les plus polluantes peuvent obtenir le label ISR. Aucune garantie donc que vos investissements soutiennent une dynamique écologique. Pour notre intervenant, les entreprises doivent intégrer pleinement les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.

# Le calcul du bilan des émissions de gaz à effet de serre des entreprises dépend de 3 critères : les scopes 1 (émissions directes liées à la fabrication du produit), 2 (émissions indirectes liées aux consommations énergétiques) et 3 (autres émissions indirectes, des fournisseurs et des utilisateurs finaux). Si les deux premières sont publiques, la dernière est difficilement accessible.

# Chez Goodvest, le seuil de tolérance pour les énergies fossiles est de 0% du chiffre d’affaires. Leur portefeuille comporte tout de même quelques entreprises propres appartenant au CAC40 : EDF, Schneider Electric, Legrand…

# Les banques françaises investissent huit fois plus d’argent dans les énergies fossiles que les énergies renouvelables. Les nouvelles générations, elles, ne sont pas de cet avis : les jeunes diplômés souhaitent travailler dans des entreprises responsables.

# Les firmes européennes respectent mieux l’Accord de Paris que leurs concurrentes américaines. Sur les 3 dernières années, l’ETF Low Carbon 100 Europe a réalisé de meilleures performances que le MSCI Europe, avec une volatilité plus faible. Grâce à la croissance des secteurs concernés et à l’ajout de critères de durabilité, il est plus résilient en période de crise.

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Liens vers les références abordées dans l’épisode :

La finance verte est (pour le moment) une arnaque 

Faut-il craindre une bulle verte dans les investissements durables ?

Le livre Illusion de la finance verte de Alain Grandjean et Julien Lefournier

Rift App qui permet de calculer l’empreinte carbone de son épargne

Lita.co pour investir dans des sociétés non cotées

Ils y parlent aussi d’anciens épisodes de Génération Do It Yourself et de La Martingale

#70 Mounir Laggoune – FinaryChasser les frais cachés pour exploser ses performances

# GDIY#163 – MARIE EKELAND – Fonds 2050 : La puissance de l’argent pour répondre aux enjeux de la planète.

# GDIY#172 – ANTOINE FINE – Eutopia : De travaillomane à empathique, tout envoyer promener et revenir plus fort.

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Faut-il investir dans l’epargne responsable

Le bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES), c’est quoi ?

Le calcul du bilan des émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise dépend de 3 critères : les scopes 1 (émissions directes liées à la fabrication du produit), 2 (émissions indirectes liées aux consommations énergétiques) et 3 (autres émissions indirectes, des fournisseurs et des utilisateurs finaux).

Comment obtenir le label ISR ?

Les entreprises qui souhaitent obtenir le label ISR doivent respecter les critères d’éligibilité, fixer des objectifs ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et rendre compte de leurs résultats auprès des investisseurs.