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Investir dans des sociétés ne se limite pas au CAC 40. En effet, l’investissement dans les sociétés non cotées est plein d’opportunités. Startups, PME familiales, grands groupes : vous pouvez investir dans des sociétés de toutes tailles, évoluant dans n’importe quel secteur d’activité. Et le rendement est exceptionnel (plus de 10%/an en moyenne !).

Maxime Camus est à la tête de Grisbee, une société de gestion de patrimoine en ligne. Il accompagne les particuliers et chefs d’entreprise dans leurs investissements.

Au micro de Matthieu Stefani, cofondateur de CosaVostra, Maxime nous explique l’essentiel sur l’investissement en private equity.

## Qu’est-ce que le private equity ?

Le private equity est un terme anglais qui signifie « capital privé ». C’est une forme d’investissement où les capitaux sont directement investis dans des entreprises privées (c’est-à-dire non cotées en Bourse).

Le private equity est généralement réalisé par des fonds d’investissement spécialisés qui recueillent des capitaux auprès d’investisseurs institutionnels et de particuliers. Ils investissent ensuite ces fonds dans un portefeuille d’entreprises non cotées.

Après 5 ans environ, le fonds de private equity cherchera à sortir du capital de la société non cotée (souvent en vendant ses parts à un autre acheteur), afin de réaliser un profit.

Le private equity est une forme d’investissement à haut risque, car il s’agit d’investir dans des entreprises à fort potentiel de croissance (comme les startups). Cependant, le potentiel de rendements élevés peut être attractif pour certains investisseurs.

## Quels sont les différents types de private equity ?

Le private equity suit le cycle de vie de l’entreprise : de sa création à sa transmission, en passant par son développement :

  1. Le capital-risque (Venture Capital) : C’est une forme de private equity qui se concentre sur le financement de jeunes entreprises à fort potentiel de croissance, mais aussi à haut risque. Le capital-risque se divise souvent en plusieurs sous-catégories comme le financement d’amorçage (on parle de pre-seed, pour les entreprises en phase de création), le financement de démarrage (on parle de seed, pour le développement initial du produit), et le financement de croissance (on parle de série A, B et C).
  2. Le capital-développement (Growth Capital) : Ce type d’investissement est destiné à des entreprises plus matures qui ont besoin de capitaux pour financer leur expansion (par exemple, en pénétrant de nouveaux marchés ou en développant de nouveaux produits). Contrairement au capital-risque, ces entreprises ont généralement déjà un business model établi et sont rentables.
  3. Le capital-transmission (Buyout) : Il s’agit d’une stratégie dans laquelle le fonds de private equity acquiert une entreprise en utilisant une grande quantité de dette. Le but est de rembourser cette dette en utilisant les flux de trésorerie de l’entreprise acquise (LBO) et/ou en vendant des actifs de l’entreprise. Une fois la dette remboursée, la valeur de l’entreprise (et donc le rendement pour la firme de private equity) peut être considérablement augmentée.

## Comment bien investir en private equity ?

Maxime Camus explique qu’il faut être très sélectif. Aujourd’hui, les tickets d’entrée au capital de sociétés non-cotées diminuent (à partir de 1 000€). Or, il s’agit d’un investissement “illiquide” : les parts que vous achetez ne peuvent pas être vendues aussi rapidement qu’une société cotée en Bourse. Il faut donc prendre le temps de sélectionner les entreprises ou les fonds dans lesquels on investit.

Maxime Camus précise que plus on rentre tôt au capital d’une entreprise, plus le risque de perte est important… Tout comme le potentiel retour sur investissement.

Pour investir, vous pouvez passer par : 

  • des fonds de private equity comme Ardian, Eurazeo ou Seven2 (ex Apax) ;
  • des fonds qui investissent dans des fonds de private equity (“fonds de fonds”) comme Ardian, Eurazeo ou Altaroc ;
  • des unités de comptes dans une assurance vie, accessibles pour quelques centaines d’euros chez Axa, BNP Paribas ou Generali par exemple ;
  • des clubs deal comme Blast Club ou Super Capital.

Les fonds d’investissement et les fonds de fonds sont réservés à des investisseurs ayant de gros montants à placer (souvent plusieurs centaines de milliers d’euros). Certains fonds ont une activité de retail et proposent des investissements à partir de 10 000€. Les unités de compte en assurance-vie sont accessibles à partir de plusieurs centaines d’euros. Et les clubs deal démarrent à partir de 1 000€ d’investissement annuel.

Vous pouvez suivre Maxime Camus sur LinkedIn.

Ils citent les références suivantes :

Ainsi que d’anciens épisodes de La Martingale :

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